Le travail du sexe
Le travail du sexe est une activité légale, mais elle n’est pas dénuée de risques juridiques, sanitaires et d’agressions qu’il faut chercher à réduire.
On parlera ici principalement de TDS full-service, c’est à dire des services en réel, légalement assimilables à de la prostitution.
Le travail du sexe peut être une activité non déclarée. C’est souvent la seule possibilité pour les personnes en situation irrégulière de pouvoir gagner de l’argent.
Cette activité peut également concerner des personnes séjournant régulièrement sur le territoire français, notamment des personnes trans du fait des discriminations auxquelles elles font face dans le monde du travail et de la désocialisation brutale que peut entraîner une transition à cause de la transphobie.
SE DÉCLARER OU NON ?
Il est impossible de se déclarer en tant que travailleur-se du sexe (TDS) pour les personnes étrangères en situation irrégulière car l’interdiction de travailler vise aussi bien les emplois salariés que le travail indépendant.
Concernant les personnes de nationalité française et les étranger·e·s en situation régulière, il y a obligation légale de déclarer ce revenu, même si en pratique cela n’est pas toujours fait. Ne pas le faire expose à un redressement fiscal. Le statut le plus courant est celui de micro entrepreneur, il est compatible avec le maintien des minimas sociaux et de la plupart des allocations sous condition de ne pas dépasser un certain seuil de revenus, ainsi qu’avec le statut de salarié. Les différentes possibilités sont présentées sur le site du syndicat du travail sexuel (STRASS).