Notre association a pour buts de:
Collaborer avec des étudiants et universitaires pour encourager les études effectuées sur la transidentité dans des domaines tels que l’orthophonie, la biologie, l’anthropologie ou la sociologie.
Centraliser les études menées sur la transidentité pour en faciliter l’accès.
Faire un travail de prévention pour éviter les comportements à risques tels que des traitements hormonaux pris sans suivi médical (risques d’hypertension, embolies pulmonaire, cirrhose, cancer du sein,…) ou des rapports sexuels non protégés (IST).
Travail interassociatif avec des associations LGBTIQ, féministes,... pour mutualiser les connaissances, l’expérience de terrain et diffuser plus largement des informations. Les associations gays et lesbiennes, féministes et trans ont des combats communs à mener ensemble, dans le respect des spécificités de chacun.
Réaliser et diffuser des brochures d’informations afin de toucher également les personnes ne disposant pas d’Internet ou ne cherchant pas spécifiquement ces informations. Nous souhaitons rédiger des brochures concernant la transidentité dans sa globalité, mais également d’autres consacrées à la santé, aux relations avec ses proches ou à l’insertion professionnelle. Ces brochures seront destinées aux trans, mais également aux médecins, employeurs, travailleurs sociaux,…
Créer un site Internet riche en informations toujours dans l’idée de facilité l’accès aux informations au plus grand nombre.
Organiser des événements culturels pour promouvoir la culture trans et faire connaître la transidentité et lutter contre les préjugés auprès du grand public. Ces événements sont des projections de films et de documentaires mais aussi des conférences.
Orienter et conseiller des personnes ayant des questions dans les domaines de la santé et du droit.
Intervenir en milieu scolaire. La lutte contre les préjugés et les discriminations commence par l’éducation des jeunes, qu’il s’agisse de racisme, sexisme, transphobie, homophobie ou toute autre discrimination. Il nous parait donc important d’intervenir en milieu scolaire afin d’informer les jeunes, mais aussi de former le personnel scolaire qui est ammené à avoir un jour à rencontrer un élève trans. Une étude du CRIPS montre en effet que pas moins de 21% des trans ont dû arrêter leurs études du fait de leur transidentité.
Sensibiliser les professionnels de la santé. Ceux-ci ne sont que très peu formés sur la transidentité, que ce soit dans leur domaine de spécialisation médicale ou sur le plan humain. Ce manque de formation explique en partie les difficultés à obtenir l’aval d’un psychiatre pour accéder au traitement hormonal par exemple. De même, alors que nous avons besoin d’un endocrinologue toute notre vie pour avoir un suivi médical rigoureux, ceux-ci ne bénéficient pas d’une information spécifique à nos traitements. Il est donc important pour nous d’effectuer un travail d’information et de sensibilisation en collaboration avec les pouvoir publics auprès des professionnels pour leur donner accès aux informations disponibles.